Gisèle Buthod-Garçon, installée dans le Gard depuis près de 40 ans, explore toutes les facettes de ce que lui permet la technique du raku. Liée à l’origine à la cérémonie du thé au Japon, ce qui caractérise cette technique est son mode de cuisson.

Il est très rapide et permet de sortir les pièces du four encore brûlantes pour y apporter des finitions variées grâce à la sortie de pièces émaillées à la température de l’air alors que l’émail était encore en fusion ou le plonger dans l’eau afin de créer un choc thermique et chimique encore plus fort.

Elle s’inscrit dans son époque et sa génération en ayant une pratique imprégnée de la leçon du Japon dont l’appropriation se révèle avec force grâce à la libération du raku par l’école américaine qui la fait sortir de la pratique ancestrale de la fabrication des bols à thé pour lui donner une place dans la création artistique.

Ses formes sont des références à la nature et elle réalise un traitement nuancé des surfaces qui donnent à chaque pièce une singularité obtenue à la cuisson. Le raku est enfumé dans un four à gaz qui permet d’obtenir des teintes naturelles et une surface irisée.

Ainsi, ces formes germinatives racontent une force de la nature qui a permis à ces pièces d’entrer chez le fameux collectionneur Maurice Lambiotte dont la collection est aujourd’hui visible au musée Adrien Dubouché à Limoges pour une part, tandis que le reste de la collection a été dispersé en vente publique. C’est de cet ensemble que provient la série de trois vases présentés ici.

Gisèle Buthod-Garçon, who has been living in the Gard region of France for nearly 40 years, explores all the facets of the raku technique. Originally linked to the tea ceremony in Japan, this technique is characterized by its firing method.

It is very fast and allows the pieces to be taken out of the kiln while still hot to bring various finishes thanks to the exit of glazed pieces at air temperature while the glaze was still in fusion or to plunge it into water in order to create an even stronger thermal and chemical shock.

She is part of her time and her generation by having a practice impregnated with the lesson of Japan whose appropriation is revealed with force thanks to the liberation of raku by the American school which makes it leave the ancestral practice of the manufacture of tea bowls to give it a place in the artistic creation.

Her forms are references to nature and she achieves a nuanced treatment of the surfaces that give each piece a singularity obtained in the firing. The raku is fired in a gas kiln.

Thus, these germinative forms tell a force of nature which allowed these pieces to enter in the house of the famous collector Maurice Lambiotte whose collection is now in the Adrien Dubouché museum in Limoges for a part while the rest of the collection was dispersed was auction. It is from this collection that the series of three vases presented here comes.